Panne séche

La vie est parfois insidieuse.

Je préfère vous le dire directement, plutôt que de palabrer au milieu de phrases longues à en faire perdre sa respiration au détour d’une virgule : Je n’ai plus envi d’écrire.

Je ne sais pas pourquoi.

J’avais un rythme que vous pouvez trouvé élevé, mais qui me convenait. Pour être franc avec vous, je ne publiais pas la moitié de ce que j’écrivais chaque soir, l’autre moitié étant trop personnel et destiné à moi-même…

Mais là, plus rien.

Le drame.

Je n’ai pas écris du week-end, avant dimanche soir.

Moi qui adorait écrire, faire courir mes doigts sur ce clavier usé, pour que ces lignes coulent à la vitesse d’un torrent montagneux norvégien, et bien tout ça, en ce moment, c’est fini.

Je me suis fais violence pour vous raconter mon week-end. Je n’arrivais pas à y prendre du plaisir. Impossible.

J’ai toujours mieux et plus écris dans la douleur. Mais là, même dans la souffrance, rien.

Alors voilà, je ne vous embêterai pas beaucoup plus pour aujourd’hui, pas l’envie, pas le courage.

Et si ça ne revenait jamais ? Si j’avais usé ma réserve rédactionnelle ? Si j’avais atteins le nombre de mots requis, comme dans une rédaction du bac ? Arf, le doute m’habite.

Alors je vais attendre. Pour voir.

Et puis mes parents, Marie et Seb arrivent demain soir. Feraient-ils de bons remplaçants ? Je n’en doute pas. Encore faut-il avoir le temps et l’envie d’écrire. Je vais voir avec eux, mais je me disais que ça aurait été bien s’ils postaient au moins un post chacun, racontant une des journées que l’on va vivre pendant ces dix jours… Je leur en tiendrais deux mots et vous dirai.

Et puis demain je publierai le fameux concours de Mochesse 2008, puisque finalement j’ai eu quasiment une vingtaine de candidats, merci beaucoup d’ailleurs.

Mais dans les jours qui viennent, pendant les vacances des loulous, le rythme risque de chuter je pense.

Aujourd’hui, je tenais quand même à vous faire partager deux pubs Dove, que certains ont déjà dû voir. Je les aime bien, même s’il ne faut à mon avis pas rester dupe. Ces pubs “anti-pubs“ restent, de par leur nom, des pubs justement. Et le but reste bien au final : La vente. Donc je trouve cette technique de cracher sur son système et soi-même un poil masochiste, mais cela n’enlève rien à la beauté visuelle de ces deux réalisations. La troisième est une parodie négative de la première. Je vous laisse découvrir.

Bizoos